Le site du Martinet

 

  • Dès les années 50, dans une optique avancée de valorisation des terrils, des boisements furent effectués à titre expérimental sur le versant nord du grand terril à l’instar de ce qui se faisait déjà dans les bassins industriels de la Rhur. Par ailleurs, une végétation pionnière s’y développa rapidement dès la fin des déversements .
  • Après plus de 20 ans de mobilisation  citoyenne de la part des riverains, les terrils du Martinet sont classés par la Région Wallonne en 1995. Ils deviennent propriété de la ville de Charleroi en 1997 au cœur d’un site magnifique.
  • La  zone humide alimentée par les eaux de pluie, de suintement des talus bordant la zone et par une source, cette zone se trouve sur la plaine TLC, derrière les anciens bureaux et laboratoires. On y observe des hérons, des batraciens divers, dont les tritons palmés, tritons alpestres ainsi que le crapaud accoucheur, remarquable car le mâle porte les œufs sur le dos, sans oublier les insectes comme les libellules, demoiselles,…Ce verdoyant couloir est arboré par des peupliers tremble, des bouleaux, divers saules comme le saule marsault, saule des vanniers, saule pourpre, saule blanc, saule cendré, saule à oreillettes. On y trouve encore des roseaux, des fragments de typhaie à massettes, des plainteaux d’eau, divers joncs, la houlque laineuse.
  • Les Bassins à Schlamms : Les «schlamms» (mot d’origine allemande) désigne le résidu de lavage des matières extraites de la mine après décantation.Aujourd’hui situés sur des terrains appartenant à la société SHANKS, le long de la Rue de Roux et de Marchiennes, les bassins à schlamms comptent 8 étangs et chacun d’entre eux y est une association de toute la faune et la flore spécifique des zones humides.La renouée amphibie, l’aubépine à deux styles, la petite pimprenelle, la herniaire glabre, l’epipactis à larges feuilles, le chénopode glauque, le saule roux et l’ ache faux-cresson y ont été répertoriésCes bassins font l’objet d’une convention avec la Région Wallonne pour leur gestion.